Difficile d’imposer cette lecture à mes étudiants des Masters management… hors champs disciplinaire et pourtant tellement juste dans ce qu’il est possible d’y apprendre de l’esprit d’une époque.
Un homme qui a vécu dans la Vienne intellectuelle de la Belle Époque, qui a parcouru le Paris capitale culturelle aux côtés de Romain Rolland « conscience morale européenne », qui s’est questionné -comme tous les Juifs européens de son temps- face aux conséquences de l’affaire Dreyfus et à l’émergence du sionisme… avant de connaître l’effondrement civilisationnel de 14, la montée du fascisme et la 2ème guerre mondiale.
Un brillant écrivain qui livre ici ses souvenirs du « monde d’hier » juste avant de se suicider au Brésil, après avoir tout perdu.
Combien cette mémoire nous est indispensable pour comprendre nos propres réactions collectives aujourd’hui.
Je ne peux que vous encourager à lire Zweig. Particulièrement en ce moment.
